Second port de Belle Ile en Mer, Sauzon tire probablement son nom de l'occupation anglaise (Saoz en breton). Située à l'extrémité d'un aber de plus d'un kilomètre, et à sept du port du Palais, on y respire une atmosphère de petit port breton à la fois typique et bien vivant. L'activité est due à la pêche, à la plaisance et à la liaison avec le continent. A la pointe nord-ouest de l'île, Sauzon se partage entre la côte "en-dedans", tournée vers le continent, plus calme, et la côte sauvage, battue par les flots de l'océan atlantique. Les sites spectaculaires y sont presque aussi nombreux que les oiseaux dans le ciel. On trouve 14 plages à Sauzon.
Le deuxième port de l'île est plus petit que celui du Palais, plus tranquille, mais reste très vivant.
Sur les quais, petits hôtels, bars et restaurants se succèdent.
L'activité se partage entre pêche, plaisance (dont de nombreux voiliers étrangers) et la liaison avec le port de Quiberon, sur le continent.
La pointe des Poulains est située à l’extrémité nord-ouest. Dominé par un phare automatisé d'une portée de 23 miles, dont l'autonomie est assurée par des panneaux solaires, le site offre un panorama grandiose. Par temps clair, la vue s'étend jusqu'à l'île de Groix, Lorient et embrasse toute la baie de Quiberon. Entre les rochers abrupts, on trouve de belles et douces langues de sable comme ici sur la photo la plage des Poulains.
En 1894, au retour d'une tournée internationale, la grande tragédienne Sarah Bernhardt découvre l'île en compagnie de son ami le peintre Clairin et acquiert un ancien fortin militaire à la pointe des Poulains. Elle y séjournera les trente derniers étés de sa vie, toujours entourée de sa famille et de ses amis, faisant construire pour eux la villa « des Cinq Parties du Monde » et la villa « Lysiane ». Depuis avril 2007, la villa est devenue musée et retrace la vie et l’œuvre de la célèbre tragédienne, tandis que l'intérieur du fort a été réaménagé à l'identique.
Le siège que l'artiste s'était fait sculpter pour contempler le large.
Un golf 18 trous se trouve à proximité, ainsi qu'un restaurant : la ferme de Sarah.
Crédit photo : OT Belle-île Bathilde Chaboche
Parmi les nombreuses grottes qui ponctuent la côte de Belle-Île, celle-ci est sans doute la plus célèbre, voire la plus belle. Elle doit son nom aux cormorans qui autrefois s'y abritaient, posés sur les encorbellements intérieurs de la roche comme des bocaux sur les étagères d'une pharmacie. Par les dangers qu'il présente, l'accès à la grotte est interdit mais le panorama qui est offert par son site sur la côte sauvage et la lande est unique.
La côte sauvage est d'ailleurs truffée d'anses, de goulets, de gouffres... où les plus habiles s'essaient à la pêche du haut des falaises, dans une mer souvent tumultueuse.
Mais elle s'entrouvre parfois un peu plus profondément, la côte, pour laisser place à des abers (rias) où les voiliers de passage trouvent au contraire un refuge contre les colères de l'océan.
Paradis de la voile, la côte est difficile et demande une vigilance particulière dès que l'écume frise à la crête des vagues.
Une écume, des rouleaux et des moutons qu'apprécient les surfers et body-boarders de la plage du Donnant, au sud-ouest de la commune.
Crédit photo : OTBI Philippe Ulliac
On ne trouve d'ailleurs pas les moutons que sur la mer, il en est aussi dans les prairies de l'intérieur des terres, appréciés pour leur chair.
La visite complète de tous les sites intéressants demanderait deux ou trois jours. On peut se refaire une santé sur la terrasse de l'Hôtel du Phare, une bonne adresse.